Dans la tranquillité d’un kibboutz du sud d’Israël, une vie normale a été brutalement interrompue. Yagil Yaakov, un garçon de douze ans à la chevelure châtain et aux yeux vifs, vivait paisiblement avec son frère aîné, Or, seize ans, dans le kibboutz Nir Oz. Leurs parents, divorcés, partageaient la garde des deux frères, unis par un lien indéfectible.
Le 7 octobre, tout a basculé. L’aube était à peine levée lorsque le Hamas a attaqué. Les deux frères se sont réfugiés dans une pièce sécurisée, le cœur battant à tout rompre. Ils ont appelé leur mère, Renana Gome, en chuchotant, terrifiés par la violence qui se déchaînait autour d’eux. Or s’est efforcé de maintenir la lourde porte de la pièce fermée, tandis que Yagil parlait à sa mère. Les derniers mots qu’elle a entendus de son plus jeune fils ont été : « Ne m’emmenez pas, je suis trop jeune ! »
Les ravisseurs ont ensuite contacté Renana, lui annonçant qu’ils détenaient ses fils en otage. Yagil et Or étaient parmi les 70 personnes enlevées ce jour là. Un silence de plomb est tombé sur le kibboutz Nir Oz, laissant derrière lui une mère désemparée et une communauté en deuil.
Le 27 novembre 2023, un miracle s’est produit. Yagil et neuf autres otages ont été libérés. Après des semaines d’angoisse, le jeune garçon a retrouvé sa liberté, son foyer et sa famille. Le visage pâle mais le sourire radieux, Yagil a pu rentrer chez lui, marqué mais résilient.
Ce récit, bien que bref, est un hommage à la force de l’esprit humain face à l’adversité. Il rappelle l’importance de ne jamais perdre espoir, même dans les situations les plus sombres. Yagil Yaakov, un garçon de douze ans, a vécu l’horreur mais a aussi été le témoin de la solidarité, de la compassion et de l’amour qui peuvent émerger même dans les moments les plus sombres.
- Lieu d’enlèvement : Nir Oz
- Source :
- Réseaux sociaux : https://www.instagram.com/yagil_yaakov?igsh=MzRlODBiNWFlZA==