Vivian Silver, une femme de 74 ans, originaire de Winnipeg, au Canada, avait choisi Israël comme terre d’accueil en 1974. Avec son époux, ils avaient décidé de s’installer au kibboutz Beeri en 1990. Lieu paisible, situé non loin de la frontière avec Gaza, où ils avaient élevé leurs deux enfants.
Vivian était une femme engagée, une militante de la paix. Elle avait consacré sa vie à cette cause, créant notamment une coopérative où femmes juives et arabes travaillaient main dans la main, unissant leurs efforts pour réaliser des objets destinés à la vente. C’était une femme respectée, saluée pour ses actions. Une veuve qui vivait seule, mais dont la vie était dédiée à la paix, à l’harmonie entre les peuples.
Le 7 octobre, le kibboutz Beeri a été plongé dans l’horreur. Une attaque impitoyable, sanglante, a frappé ses habitants. Vivian s’était cachée, terrée dans un placard de sa maison, espérant échapper aux terroristes. Elle avait réussi à envoyer des messages de détresse à sa famille, à ses amis. Son fils, Yonathan Zeigen, vivant à Tel Aviv avec sa femme et ses trois enfants, lui avait répondu : « Je suis avec toi maman ».
Mais depuis le 7 octobre, plus aucune nouvelle de Vivian. Elle a été enlevée, arrachée à sa terre d’accueil, à ses proches. Elle se trouve à Gaza, parmi les nombreux otages du Hamas. Son rêve de paix, sa liberté de vivre entourée des siens, ont été brisés.
La nouvelle est tombée, brutale, sans appel. Vivian Silver, cette militante de la paix, a été assassinée par le Hamas. Une information qui a plongé sa famille, ses amis, et tous ceux qui croyaient en son combat, dans une profonde tristesse.
La date de l’annonce de son décès reste indéfinie, comme si le temps s’était figé sur cette tragédie. Vivian Silver, une femme qui avait consacré sa vie à la paix, est devenue une victime de la haine et de la violence. Une réalité douloureuse, qui nous rappelle combien le combat pour la paix est encore long et semé d’embûches.
Aujourd’hui, nous rendons hommage à Vivian, à son courage, à sa détermination. Que sa mémoire soit une source d’inspiration pour tous ceux qui, comme elle, croient en un monde meilleur, en une coexistence pacifique.
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