Thawatchai Saethao, ou Cheng comme l’appelaient ses amis, était un homme de 26 ans, originaire de la province de Nan, en Thaïlande. Il était marié à Sunita et ensemble, ils avaient un petit garçon qui venait tout juste de fêter ses deux ans. Cheng faisait partie des 898 thaïlandais qui travaillaient en Israël, un choix qu’il avait fait pour subvenir aux besoins de sa famille, pour rembourser ses dettes et pour rénover leur maison afin d’y accueillir leurs parents.
Le 7 octobre, jour de l’anniversaire de son fils, Cheng avait parlé en visio à Sunita et à leur enfant. Il avait promis d’acheter des jouets avec son salaire du mois. Ils avaient entendu les bombes tomber au loin, se demandant d’où elles venaient et où elles tombaient. Cette conversation, pleine d’amour et d’incertitude, serait leur dernière.
Plus tard ce jour là, Cheng est parti dîner avec ses collègues. C’est là que l’impensable s’est produit. L’attaque du Hamas a commencé, transformant une soirée ordinaire en une nuit d’horreur. Blessé à la jambe et à l’estomac, Cheng a été traîné à l’extérieur par les terroristes. Ses amis, impuissants, ont assisté à son exécution brutale.
La nouvelle de sa mort a été annoncée à Sunita deux jours plus tard, la laissant seule avec leur fils et leur maison en rénovation. Une maison qui devait être remplie de rires et de joie, mais qui est maintenant emplie de chagrin et de deuil.
Ce récit n’est pas seulement celui de Cheng, mais aussi celui de toutes les victimes innocentes du terrorisme. Il est un rappel de l’importance de la paix, de la sécurité et du respect des droits de l’homme. Il est un appel à la compassion, à la solidarité et à l’action pour mettre fin à ces actes de violence.
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