Tami Metzger, 78 ans, une Israélienne de Nir Oz, a vécu une expérience qui aurait pu figurer dans les pages d’un thriller sombre, plutôt que dans les chapitres tranquilles de sa vie. Née à Tel Aviv, Tami, ou Tamer, comme elle était affectueusement appelée, était la fille de survivants de la Shoah. Elle avait fait de Nir Oz, un kibboutz paisible, sa maison, aux côtés de son mari Yoram, 80 ans.
Le couple avait rencontré pendant leur service militaire et s’était dédié à une vie de simplicité et de service. Tami avait travaillé dans l’éducation avant de se consacrer à une épicerie locale. Elle était une cuisinière douée, une lectrice avide et une fan de telenovelas. Mais un matin d’octobre, la tranquillité de leur vie a été brutalement interrompue.
Le 7 octobre, alors que la guerre éclatait autour d’eux, Tami et Yoram ont été arrachés à leur maison et emmenés en otage. Leur maison a été saccagée, mais étrangement, aucun signe de lutte n’était visible. Leur petite fille, Ofir Metzger, avait reçu un dernier message d’eux ce matin là, disant simplement : « jusqu’à présent tout va bien ». C’était la dernière fois qu’elle entendait parler d’eux avant leur disparition.
La famille Metzger a été déplacée à Eilat, laissant derrière eux leur maison et la vie qu’ils connaissaient. Tami et Yoram, déjà âgés et fragiles, ont dû endurer des conditions inimaginables. Tami avait besoin de médicaments et Yoram, diabétique, avait du mal à marcher après une fracture de la hanche.
Ce n’est que le 26 octobre, lorsque deux autres otages, Yocheved Lifshitz et Nurit Yitzhak, ont été libérées, que la famille Metzger a appris que Tami et Yoram étaient toujours en vie, retenus en otage à Gaza.
La nouvelle de leur libération a été un soulagement incommensurable pour leur famille. Leur retour à la maison a été une célébration teintée de soulagement, mais aussi de la douleur de ce qu’ils avaient dû endurer. Tami et Yoram avaient survécu, mais leur histoire est un rappel brutal de la réalité de la guerre et de la terreur.
Tout en se réjouissant de leur retour, nous ne devons pas oublier les souffrances qu’ils ont endurées, ni celles des autres qui restent encore en captivité. Leur histoire est un appel à la paix, à la compassion et à l’action.
- Lieu d’enlèvement : Nir Oz
- Source :
- Réseaux sociaux : https://www.instagram.com/bring_yoram_home?igsh=YzVkODRmOTdmMw==