Ofri Brodutch, une jeune Israélienne de dix ans, était une bouffée d’air frais dans le kibboutz de Kfar Aza. Pleine de vie, joyeuse et attachante, elle était le rayon de soleil de la communauté. Sa vie bascula le lendemain de son dixième anniversaire, le 7 octobre, lorsque le kibboutz fut attaqué.
Le matin de l’attaque, la petite Avigail, leur voisine de quatre ans, est apparue ensanglantée sur le seuil de la maison. La famille Brodutch a alors compris que le danger était partout. Hagar, la mère d’Ofri, Yval et Oriya, ses deux jeunes frères, n’ont pas réussi à échapper aux terroristes. Ils ont été brutalement enlevés. Le père d’Ofri, qui défendait l’accès du kibboutz, était absent au moment de l’enlèvement.
Depuis ce jour, le père d’Ofri, seul membre de la famille resté libre, se bat chaque jour pour retrouver les siens. La douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé à sa famille est une torture silencieuse qui le ronge de l’intérieur.
Le 26 novembre 2023, Ofri a retrouvé sa liberté, parmi treize autres otages libérés ce jour là. Sa libération a été un moment de joie intense pour son père et pour toute la communauté de Kfar Aza. Cependant, cette joie était teintée d’amertume car la mère d’Ofri et ses deux frères sont toujours portés disparus.
Le cas d’Ofri Brodutch nous rappelle l’atrocité de la guerre et l’innocence perdue des enfants qui en sont les victimes. Sa libération est une lueur d’espoir dans l’obscurité, un rappel que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de la place pour l’espoir.
- Lieu d’enlèvement : Kfar Aza
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