Loren Dafna Garcovich, une femme de 47 ans à la double nationalité israélo chilienne, vivait une vie tranquille dans le Kibboutz Kissufim, en Israël. Fille de Dani Garcovich, un commandant respecté du corps des pompiers, elle avait grandi dans une famille aimante et sans histoire. Sa passion pour la danse était aussi vibrante que son dévouement à son travail de contrôle qualité dans une usine agricole locale.
A 200 mètres de la maison de ses parents, elle partageait sa vie avec son compagnon, Ivan Illarramendi, un Israélo espagnol qu’elle avait rencontré lors d’un voyage en Espagne une décennie plus tôt. Ivan était devenu sa moitié, comme l’avait si bien dit son père.
Le 7 octobre, leur vie paisible fut brusquement interrompue. À 6h30 du matin, les sirènes retentirent, annonçant l’arrivée de missiles. Dafna et Ivan se réfugièrent dans leur abri, le cœur battant alors que le chaos régnait à l’extérieur. Des miliciens du Hamas firent irruption chez eux, hurlant en arabe et semant la destruction. Terrifiés, Dafna et Ivan se cachèrent, essayant de ne pas faire de bruit.
Dafna restait en contact par texto avec son père, qui tentait désespérément de la rassurer. Mais à 12h30, les antennes furent coupées. Le silence radio s’installa, laissant place à une incertitude insoutenable.
Dafna Garcovich n’a jamais été localisée. Elle est présumée retenue en otage, son sort et celui de son compagnon restant inconnus. Ses parents, malgré la douleur et l’angoisse, gardent la foi et l’espoir de les retrouver sains et saufs.
L’histoire de Dafna est celle d’une vie brutalement interrompue, d’une femme arrachée à sa famille et à sa vie paisible par des forces de terreur. Elle est un rappel poignant de l’inhumanité du terrorisme et de la nécessité pour nous tous de rester vigilants et solidaires face à ces actes de violence.
- Lieu d’enlèvement : KIbboutz Kissufim
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