Ivan Illarramendi, un homme de 46 ans à la double nationalité israélo espagnole, a vécu une vie simple et paisible, loin de son pays natal, l’Espagne. Originaire de Zarautz, une petite ville du Pays Basque, Ivan s’installe dans le kibboutz de Kissufim, à seulement 2 km de Gaza, par amour pour sa compagne, Dafna, d’origine chilienne. Il trouve rapidement sa place dans cette communauté, à 200 mètres seulement de ses beaux parents.
Ivan est d’abord garçon d’écurie. Il travaille dur, tout en apprenant l’hébreu, et finit par se voir confier la responsabilité de la logistique d’une salle à manger du kibboutz Be’eri, non loin de chez lui. « Ils aiment beaucoup mon gendre. C’est pourquoi ils lui ont donné beaucoup de responsabilités », déclare fièrement son beau père, avec qui Ivan entretient une relation proche et chaleureuse.
Le Basque est connu pour son amour de la cuisine. Il se délecte des empanadas chiliens, son plat préféré, et adore préparer des plats typiques de sa région natale pour sa famille et ses amis. Ses moments de détente, il les passe au kibboutz, profitant des barbecues et se relaxant dans son hamac. Il mène une existence simple, qu’il apprécie grandement.
Cependant, le 7 octobre dernier, Ivan disparait. Après plusieurs heures passées dans le mamad une pièce de sécurité obligatoire dans toutes les maisons israéliennes de leur maison, il envoie un dernier message : « Il y a quelqu’un ici ». Depuis, aucun signe de vie. Ivan est présumé retenu en otage par le Hamas.
La nouvelle de son enlèvement est un coup dur pour sa famille et sa communauté. Son frère Ander, resté en Espagne, est dévasté. L’incertitude est insupportable. Les jours passent, les semaines s’écoulent, et toujours aucune nouvelle d’Ivan.
Finalement, l’annonce tombe, brutale et définitive : Ivan a été assassiné par ses ravisseurs. Un choc pour tous ceux qui le connaissaient et l’aimaient. Un homme simple, aimant, dévoué à sa famille et à sa communauté, arraché à la vie de manière tragique.
Le destin d’Ivan Illarramendi est un rappel cruel de la réalité du terrorisme, de la violence aveugle qui frappe sans discernement. Il est le symbole de ces vies brisées, de ces existences fauchées dans leur élan, victimes d’une haine sans nom.
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