Je m’appelle Hadar Goldin, je suis né le 18 février 1991 à Eshchar, en Israël. Avec mon frère jumeau Tzur, j’ai grandi au sein d’une famille moderne orthodoxe très active : mon père, Simcha, est professeur à l’université de Tel‑Aviv, et ma mère, Leah, est enseignante en ingénierie logicielle. J’ai grandi avec mes deux autres frères, Ayelet et Menachem.
Durant mon adolescence, je me suis engagé comme leader dans le mouvement de jeunesse Bnei Akiva. Après mes études secondaires à la Yeshiva Scientifique de Kfar Batya, j’ai rejoint l’académie pré militaire Bnei David, où j’ai suivi une formation d’officier. En 2013, je rejoins la Brigade Givati en tant que lieutenant, poste dans lequel je me distingue par mon sens de l’engagement, en parallèle d’une passion pour le dessin et la poésie.
Fiancé à Edna Sarusi, nous avons prévu de nous marier courant 2014..
Le 1er août 2014, en plein cessez‑le‑feu humanitaire au cours de l’opération « Protective Edge », j’ai participé à une mission de neutralisation d’un tunnel de terroristes près de Rafah. Alors que nous effectuions notre travail, des combattants du Hamas sortent par surprise, ouvrant le feu. Dans l’affrontement, je suis tué et je suis enlevé mort, mon corps ramené à Gaza par le Hamas, en mépris du cessez‑le‑feu. La dépouille ramenée plus tard a permis à l’armée israélienne d’affirmer mon décès et d’organiser des funérailles provisoire à Kfar Saba, bien que plusieurs fragments de mon corps demeurent détenus à Gaza .
Ma mère, Leah, mène depuis un combat déterminé pour que mon corps soit restitué dignement en Israël : elle s’adresse aux Nations Unies, au Parlement européen, et multiplie les actions symboliques, notamment via la Hadar Goldin Foundation.
En 2018, elle et mon père, ainsi que mon frère jumeau, témoignent au Parlement européen pour demander justice.
Lors des négociations de janvier 2025 pour ramener les otages du 7 octobre 2023, ma famille exige l’inclusion de mon nom et de celui de Shaul Oron. Malheureusement mon corps n’a toujours pas été restitué.
Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2025, un accord a enfin été signé par toutes les parties grâce au Président Trump, prévoyant la libération imminente de tous les otages.
Il reste 48 otages en captivité à Gaza dont à priori 20 encore vivants.
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