Dror KAPLUN

Dror Kaplun, un homme de 68 ans, vivait une vie paisible au kibboutz Be’eri, un endroit qu’il avait appelé chez lui pendant les 20 dernières années. Il partageait sa vie avec sa seconde épouse, Marcelle, une professeure de chimie. Dror était un homme simple, qui avait trouvé du bonheur dans les petites choses de la vie, comme la lecture, l’écoute de podcasts et la perspective de passer sa retraite à voyager et à chérir les moments avec ses petits enfants.

Né en Israël, fils de survivants de l’Holocauste, Dror avait toujours vécu dans la bande de Gaza. Avant de s’installer à Be’eri, il avait vécu au kibboutz Ruhama. Il était le père aimant de trois enfants de son premier mariage, Maayan, Maran et Kedar, qui lui avaient donné le bonheur de cinq petits enfants.

Le jour fatidique, Dror avait passé la journée à donner des nouvelles à sa famille via whatsapp. Il avait décrit les détails de la situation, les coups de feu, l’infiltration des terroristes dans le kibboutz, les cris en arabe. Ses derniers mots sur le réseau social, « ça va mal se terminer », avaient laissé ses filles dans la détresse.

Le lendemain, une vidéo avait circulé, montrant Dror, Marcelle et leurs voisins menottés, marchant sous la contrainte des terroristes armés dans les rues de Be’eri. Plus tard, une autre vidéo avait été diffusée, montrant leurs corps inertes sur la chaussée. Les enfants de Dror avaient été informés plusieurs jours plus tard que toutes les personnes présentes sur ces vidéos avaient été exécutées, à l’exception de Dror.

Ses filles avaient voulu croire que leur père était encore en vie, retenu en otage par le Hamas à Gaza. Elles avaient gardé espoir et attendaient son retour. Cependant, la libération de Dror n’est jamais venue.

La vie de Dror Kaplun, un homme qui avait survécu à la dure réalité de la vie, un homme qui avait passé sa vie à chercher la paix, avait été tragiquement interrompue. Sa mort nous rappelle la cruauté du terrorisme et l’importance de lutter pour la paix et la justice dans le monde.

 

  • Lieu d’enlèvement : Bee’ri
  • Source :
  • Réseaux sociaux :