Je m’appelle Asaf Hamami. Je suis né le 2 décembre 1982, à Petah Tikva, en Israël. Ma famille déménage peu après à Kiryat Ono, où je grandis entouré de mes parents Clara et Ilan. Très tôt, je développe un sens aigu du devoir et de la solidarité.
Je m’engage dans l’armée en 2001, rejoignant la brigade Givati. Je poursuis une formation exigeante, notamment dans l’unité Maglan, puis je commande des formations d’élite comme les brigades Oz, Tzabar ou Negev, jusqu’à devenir colonel à l’âge de 39 ans, commandant de la Brigade Sud de la Division Gaza à partir de mai 2022. Mon parcours me vaut en 2010 une distinction par le chef d’état major, Gabi Ashkenazi.
Je suis époux de Sapir et père comblé de trois enfants : Arbel, Alon (5 ans en octobre 2023) et Ella. J’ai toujours porté l’amour de ma famille en priorité. Diplômé d’une licence et d’un master en sciences politiques et sécurité à l’Université de Haïfa, je vis à Kiryat Ono, tout en étant profondément ancré dans le devoir envers ma communauté et ma patrie. Ceux qui me connaissent me décrivent comme un officier chaleureux, drôle, aimant et engagé envers mes soldats.
Le matin du 7 octobre, je suis à la base de la division, auprès de mon fils Alon, et nous célébrons le Shabbat. Lorsque l’attaque du Hamas commence, je confie Alon à mes soldats pour le mettre à l’abri, puis je rejoins mon unité déployée vers le kibboutz Nirim. Je prends part aux combats, aux côtés de mes soldats, pour défendre les civils du secteur. Je suis tué le même jour, mais mon corps est enlevé vers Gaza par les terroristes. J’avais 40 ans.
Pendant plusieurs semaines, ma famille est déchirée entre l’espoir et l’absence. Le 2 décembre 2023, Tsahal annonce officiellement que je suis mort au combat, et que ma dépouille est retenue à Gaza. Ma famille, privée de sépulture, organise des funérailles symboliques à Kiryat Shaul, en présence du général Avi Rosenfeld et d’autres hauts responsables.
Je laisse une épouse aimante, trois enfants, des parents, des frères, des amis, et une communauté en deuil. Je laisse aussi un héritage d’ambition, de responsabilité, d’humour et de dévouement. On se souvient de moi comme d’un commandant qui n’a jamais hésité, toujours le premier à sortir, et dont la famille était au centre de chaque pensée.
Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2025, un accord a enfin été signé par toutes les parties grâce au Président Trump, prévoyant la libération imminente de tous les otages.
Il reste 48 otages en captivité à Gaza dont 20 encore vivants.
- Lieu d’enlèvement : Nirim
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