Dua Sae yang, un homme de 35 ans originaire de la tribu des collines Hmong de Chiang Rai en Thaïlande, avait quitté sa terre natale pour trouver du travail en Israël. Il avait établi sa vie en tant qu’ouvrier agricole, se levant chaque jour pour nourrir une nation qui n’était pas la sienne. Une vie simple, mais une vie qu’il chérissait, loin des montagnes verdoyantes de Chiang Rai.
Il avait laissé derrière lui sa femme, Arachaporn Sae ja, avec qui il partageait des conversations téléphoniques régulières, lui racontant les détails de sa vie quotidienne et les nouvelles de la frontière de Gaza où il résidait. Leur dernier échange avait eu lieu le samedi 7 octobre, Dua lui avait parlé de combats à proximité. Une inquiétude palpable dans sa voix, une peur qu’Arachaporn avait ressentie à des milliers de kilomètres de là.
Le lundi 9 octobre, la nouvelle tant redoutée est arrivée. Ses collègues ont confirmé qu’il avait été enlevé. Le monde de Arachaporn s’est effondré. Elle a attendu, espérant un miracle, espérant que Dua reviendrait. Mais la libération n’est jamais venue. L’annonce de son décès a été une déchirure, la réalité cruelle et brutale de la violence qui a emporté Dua loin d’elle, loin de leur vie ensemble.
Dua Sae yang a été assassiné par le Hamas, une vie arrachée dans une lutte qui n’était pas la sienne. Il n’était qu’un homme qui cherchait à nourrir sa famille, à gagner sa vie en travaillant la terre. Sa mort est un rappel sombre de l’inhumanité qui peut surgir dans les conflits, des vies innocentes prises en otage par des forces hors de leur contrôle.
La mémoire de Dua Sae yang résonne comme un écho silencieux, un rappel de ceux qui sont pris dans les tourments de la guerre, des victimes innocentes de la violence. Son histoire est celle d’un homme qui a simplement cherché une vie meilleure, une vie qui lui a été tragiquement arrachée.
- Lieu d’enlèvement : Frontière de Gaza
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