La vie d’Ofelia Roitman, une femme israélo argentine de 77 ans, a basculé le 7 octobre. Cette matinée, qui avait commencé comme les autres dans le kibboutz Nir Oz, a pris un tournant cauchemardesque. « Envoyez de l’aide s’il vous plaît, les Palestiniens sont là », a t elle écrit dans son dernier message, envoyé à 9h37.
Ofelia, née en Argentine, avait dédié sa vie à l’éducation. Elle avait dirigé une école juive pendant cinq ans avant d’émigrer en Israël, il y a 38 ans. Mère de trois enfants et grand mère de neuf petits enfants, elle avait toujours travaillé dans l’éducation. Elle avait une vie normale, jusqu’à ce jour fatidique.
Quand Tsahal a fouillé sa maison, ils n’ont trouvé ni son corps, ni traces de lutte. Sa fille, Nathalie Madmon, a déclaré dans une vidéo : « J’ai le sentiment que ma mère est vivante ». La famille d’Ofelia n’a reçu aucune vidéo, ni photo, ni aucun autre signe de vie. « Je veux juste retrouver ma mère », a imploré Nathalie. Ofelia était portée disparue et présumée otage à Gaza.
La vie de cette femme, qui avait consacré son existence à l’éducation et à sa famille, a été brusquement interrompue par un acte de violence inimaginable. Son enlèvement a laissé un vide dans la vie de ses proches et a rappelé à tous la fragilité de la paix.
Le 28 novembre 2023, Ofelia a retrouvé sa liberté, parmi neuf autres otages libérés ce jour. Sa libération, bien que tardive, a apporté un soulagement immense à sa famille et à tous ceux qui avaient suivi son histoire. Ofelia Roitman, l’éducatrice, la mère, la grand mère, est enfin rentrée chez elle.
- Lieu d’enlèvement : Nir Oz
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