Le 7 octobre, un silence assourdissant s’est abattu sur le Kibboutz Be’eri. Ce jour là, Tamar Suchman, figure emblématique de ce lieu paisible, a été arrachée à la vie par une attaque brutale du Hamas. Âgée de 77 ans, cette femme au parcours remarquable a laissé derrière elle un vide immense, rempli de souvenirs et d’espoirs brisés.
Née au Kibboutz Be’eri, Tamar était une militante dévouée à la cause de la cohabitation pacifique. Sa vie, jalonnée d’engagements et de combats, faisait d’elle une personnalité respectée et aimée de tous. Sa disparition a laissé un vide immense, mais aussi un héritage d’espoir et de résilience.
Son fils, Ben Suchman, directeur d’un Kibboutz qui n’est plus que l’ombre de lui même, se retrouve confronté à la douleur de la perte et au défi de la reconstruction. Be’eri a repris ses activités agricoles principales, la culture des agrumes et des avocats. Il a également rouvert l’imprimerie, pilier économique du Kibboutz fondé en 1950 et employant 400 personnes. C’est ici que sont fabriqués les cartes de crédit, les permis de conduire et les documents officiels de tout le pays. Alors se relever ne peut attendre.
Le 7 octobre, Be’eri a perdu 91 de ses âmes, dont Tamar, symbole de l’espoir porté par toute une génération. L’attaque du Hamas a brutalement mis fin à son existence, la laissant à jamais gravée dans la mémoire de tous les habitants du Kibboutz, et plus particulièrement dans celle de sa sœur Ada et de son fils Ben.
La disparition de Tamar Suchman, cette femme exemplaire et battante, laisse un vide immense. Ses proches, endeuillés, se rappellent d’une mère, d’une sœur, d’une amie qui avait consacré sa vie à la paix et à l’entraide. Sa mémoire reste vivante, symbolisant l’esprit de ce lieu jadis paradisiaque, aujourd’hui meurtri mais jamais vaincu.
Tamar Suchman, otage victime du terrorisme, restera à jamais dans les cœurs comme un symbole de courage, de détermination et d’humanité.
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